Quand on vous parle de consoles de jeux, vous pensez d'abord à toute la gamme de produits qui a fini par s'ancrer dans l'imaginaire collectif, comme les PlayStation et autres Game Boy.
Certains irréductibles font ensuite remarquer qu'il existe aussi ce genre de consoles qui ont été conçues par des professionnels ambitieux mais qui ont totalement foiré leur entrée sur le marché, au point où elles en ont vité été oubliées, comme la Pippin d'Apple ou la Wii U.
Quoiqu'il en soit, on pense déjà beaucoup moins à ça:
On ne critique pas la qualité de la photo, merci Ce machin, c'est une Lexibook junior JG1000, quelque chose qu'on trouve au hasard des moyennes surfaces ou des brocantes. Et c'est aussi là que j'ai commencé le jeu vidéo.
Ça fontionnait, quand ça fonctionnait encore, comme une Game&Watch en forme de Game Boy. L'écran était à cristaux liquides (LCD) monochromes, en fonctionnant comme une montre digitale: les images du jeu étaient pré-imprimées sur l'écran et illuminées quand il le faut. Mais ce qui change par rapport à une Game & Watch, c'est que l'écran n'était pas du tout directement incrusté; non, l'écran se trouvait
sur la cartouche qu'on introduisait à l'intérieur -cartouches que j'ai défoncées pour faire du bricolage avec le plastique- et dès que le contact s'établissait, on pouvait jouer, voir les images s'animer sur l'écran et écouter le son sortir par l'arrière. Pour vous faire comprendre un peu mieux, j'ai pu récupérer ça grâce à la magie d'internet:
La console était donc fournie avec trois jeux.
Le premier, "Adventure", nous fait contrôler des petits personnages moustachus ressemblant étrangement à Mario. Le but du jeu est de les faire monter jusqu'aux hélicoptères qui se trouvent tout en haut de l'écran. Une fois tous les hélicoptères remplis, on passait au niveau suivant. Ce qui compliquait la tâche était la suite d'obstacles qu'on devait affronter: il fallait d'abord passer un cimetière sans être percuté par des objets non identifiables, et ensuite monter à l'hélicoptère avec des échelles dont les barreaux se séparaient et changeaient de position chaque seconde. Pour atteindre un hélicoptère, il fallait attendre qu'un bout d'échelle apparaisse devant soi puis attendre qu'il se déplace là où on veut pour en prendre un autre.
Le deuxième jeu, "Galaxy" ressemblait beaucoup à Space Invaders, mais sans les protections. Des vaisseaux spatiaux apparaissaient régulièrement et nous lançaient des bombes ou des rayons qu'on devait bien sûr éviter tout en les atteignant avec nos propres tirs. Je dois avouer que je ne peux pas vous en dire beaucoup plus, mes souvenirs sur ce jeu sont très flous.
Enfin, "Car Racing" était comme son nom l'indique un jeu de course. Ou pas vraiment. Il fallait surtout arriver avant la fin du temps imparti à la ligne d'arrivée, tout en évitant de rentrer dans les voitures et sur les bords de la route car oui, notre voiture va beaucoup plus vite que toutes les autres et celles-ci ne sont pas en compétition avec nous puisqu'il n'y a pas de classement. On parcourait comme ça des circuits générés aléatoirement, et on devait changer de colonne à chaque fois qu'un autre voiture nous menaçait de nous laisser lui rentrer dedans. Il y a 27 niveaux en tout avant que le niveau 27 recommence à l'infini - oui je le dis uniquement ici vu que j'ai jamais pu arriver jusqu'à la fin sur les autres.
De manière générale, les bruits étaient ceux d'une Game&Watch, plutôt insupportables, avec quelques mélodies de quelques secondes parfois, et c'était assez chiant d'appuyer sur les boutons. Malgré tout, ça restait globalement jouable et j'ai passé des bonnes dizaines d'heures dessus, faute d'alternatives.
Quelques années plus tard, j'ai eu la version next-gen de la gamme à 20€, la Color Console.
Eh ouais les gars, ça c'est du matos de bonhomme. Voyez cette profusion de boutons - même si les gâchettes sont fausses et que deux des quatre boutons d'action sont inutiles - et cette mention "16 bit color-" qui annonce qu'on va se prendre une vraie baffe graphique. Et l'écran protégé qui s'ouvre avec un bouton d'éjection, woah...
Vous ne verrez en fait aucuns graphismes 16-bit sur l'écran qui se trouve en-dessous. Non, ici, on a simplement le même écran LCD que la dernière fois, avec le jeu "Car Racing" uniquement. Il n'y a pas grand-chose à dire dessus, simplement qu'au niveau du programme c'est exactement le même que l'autre, mais qu'au niveau de l'image de fond c'est un peu plus beau.
Non, ce que la console a de plus, c'est qu'elle possède deux modes. Tout d'abord, ce mode "LCD" dont j'ai déjà brièvement parlé et un mode "TV", qui nous permet de jouer à des jeux en couleur (d'où le nom
) une fois la console connectée à la télévision. Effectivement, c'est du "16-bit", mais ça se rapproche plus de la Megadrive que la SNES, clairement, tant au niveau des graphismes que de la musique. Mais plus que les caractéristiques techniques qui de toute façon sont celles d'un micro-ordinateur de la fin des années 1980, le potentiel ludique de la console mérite un peu d'intérêt. En effet, on dénombre pas moins de 20 jeux tous jouables avec la console en tant que manette ! Ce sont pour la grande majorité des copies de jeux qui existent depuis longtemps. En revanche, je ne connais pas tous leurs noms, le puzzle-game et moins on s'est pas trop frottés, donc si vous reconnaissez vous pouvez me l'indiquer.
(Je m'excuse de la qualité des images qui vont suivre, mais j'ai utilisé un câble RCA tout défoncé pour connecter ma console à la télévision et j'ai utilisé un appareil photo tout pourri pour photographier l'écran d'une cathodique.
)
L'écran d'accueil avec les poissons qui bougent. Air Force Air Force est un shoot 'em up très classique. Dans un monde un peu futuriste, on se balade au-dessus d'une route monotone, le cadre de l'écran se déplaçant automatiquement tandis qu'on peut se balader un peu partout à l'intérieur. Évidemment, on peut gagner des points en tirant sur les ennemis grâce aux balles qui sortent de notre véhicule volant. Ceux-ci se désintègrent en nous donnant parfois un bonus, qui soit nous donne des armes plus puissantes, soit change le type de balle, soit multiplie leur nombre tiré à chaque coup. Évidemment, ils ont des moyens d'attaquer par eux-mêmes, en nous touchant ou en tirant des balles à leur manière. Une fois arrivé à la fin avec des vies en poche, on peut passer au niveau suivant. Les niveaux sont toujours les mêmes à chaque partie, les trajectoires ennemies toujours les mêmes aussi, si bien qu'on n'aura pas forcément envie de recommencer tout depuis le début après un Game Over.
Star War Star War, c'est juste un déplacement dans le même écran jusqu'à la défaite. Il y encore des vaisseaux ennemis qui apparaissent, on doit encore se déplacer pour les éviter, ils essaieront encore de nous atteindre avec leurs balles. Quant à nous, on peut tirer mais à très courte portée uniquement, si bien qu'on préfèrera souvent éviter. Et c'est là que ça devient marrant: au bout d'un moment, avec des balles qui sortent de partout, ça devient du n'importe quoi, on va partout et grâce à Dieu, on ne meurt pas, il faut dire que notre hitbox est plutôt étrange. Mais bref, si j'aime bien ce petit jeu c'est surtout grâce à l'ambiance avec cette impression de foncer dans l'espace avec les étoiles du décor et la musique futuriste. Ça reste techniquement minimaliste.
Bomb Man Bomb Man, c'est Bomberman sans le -er-. Et avec une seule bombe qui peut être posée en même temps. Voilà.
Search Twins Là c'est même plus une copie d'un jeu vidéo, mais d'un jeu bien plus vieux. Bah en gros c'est un mémo quoi, retrouver les paires après les avoir vu une seconde, et en le moins de coups possibles. Mais bon, les cartes elles sont mignonnes.
Glyptics Rien de bien ambitieux mais le nom original de ce jeu m'échappe. En bref, des piles de trois gemmes tombent du haut de l'écran pour atterrir au sol. On peut facilement changer l'ordre des gemmes dans la pile en appuyant sur un bouton, et bien entendu la déplacer sur le côté. Lorsque trois mêmes gemmes sont alignés, que ce soit à l'horizontal, à la verticale ou en diagonale, elles disparaissent. Du coup, des piles de trois mêmes gemmes qui arrivent d'en haut provoquent un tour d'ennui.
Save General Comme l'indique son nom, le jeu nous demande de "sauver le général" (le gros chinois en haut, là), c'est-à-dire le faire sortir par l'espace libre tout en bas. Pour en arriver là, il faut déplacer les différentes petites cases unes par unes, pour permettre le déplacement d'autres, etc. Perso je l'ai toujours trouvé très dur ce jeu, j'ai pourtant réussi plusieurs fois assez rapidement.
Cute Puzzle Des énigmes mignonnes! hihihi
Le principe est simple: il faut parvenir à reconstituer l'agencement des choses qui sourient indiqué en bas à droite, et ce en modifiant peu à peu celui qu'on nous donne au départ. Il ne s'agit bien évidemment pas d'échanger des formes, sinon ça n'aurait aucun intérêt. On les déplace en cliquant sur une d'entre elles, ce qui provoque la rotation d'un cran dans le sens trigonomérique des choses souriantes qui l'entourent. Au bout d'un moment, on devrait passer au niveau suivant.
Linking On retrouve encore une fois cet univers rose et enfantin. Au début, toutes les cases du tableau sont remplies. Pour le vider, et donc passer à un autre tableau, souvent plus grand, on doit sélectionner deux cases aux mêmes motifs pour les faire disparaître. Mais pour qu'elles puissent disparaître ensemble, rien ne doit les séparer sinon le vide. Au début, on commence donc par prendre deux même cases qui sont l'une à côté de l'autre, et puis on en relie deux autres qui n'ont désormais que du vide qui les sépare. Pas besoin de vous dire que si vous finissez bloqués, vous avez un bel écran de Game Over.
Moto Racing Ouais! Finis les vieux jeux d'énigmes ennuyeux! On a un vrai jeu de course les mecs!
Bon, il aurait quand même été mieux s'il avait de l'intérêt. Les graphismes sont comme en Mode 7 mais avec une distance d'affichage ridicule... Qu'importe, l'important c'est ce qu'on va faire. Là, contrairement au mode LCD, on doit vraiment gagner la course, mais le procédé est... bof. Au début, nos trois concurrents démarrent à une vitesse folle, prennent une grosse avance, et puis finalement notre vitesse de croisière finit bien supérieure à la leur, si bien qu'on pourra les doubler un à un sans trop de problèmes. Il faut dire qu'il n'y a aucun obstacle autre que nos concurrents sur le bitume et qu'il est impossible d'aller dans l'herbe, sauf sur la limite qui nous ralentit un tout petit peu. Bref, une fois qu'on est arrivé premier, on a droit à un écran de Game Over (oui, le même que quand on perd) et il n'y a pas d'autres niveaux.
Mosaic Bon j'imagine que vous connaissez déjà tous ça, déplacer les cases en utilisant la case libre pour former un dessin à la fin. Je sais même pas si j'ai déjà passé le premier niveau un jour. Sans doute que j'ai jamais vraiment essayé.
Penalty Cup c'est, vous vous en seriez doutés, une coupe de Penalty. Assez curieux, je savais pas que ça se faisait entre équipes nationales, mais soit... Vous sélectionnez au départ de la coupe votre équipe, qui ne change que la couleur des maillots à moins que j'aie raté un truc. Ça tombe bien, avec mon vieux câble RCA toutes les couleurs sont foutues en l'air, vous voyez, sur la première image là, l'équipe à gauche c'est l'équipe de France... La coupe se fait en trois temps: quart de finale, demi-finale puis finale. À chaque fois notre équipe devra affronter une autre à coups de penatly. La qualification dépend évidemment du nombre de ratés et de réussites sur les cinq tirs prévus, et en cas d'égalité, on recommence. Une fois sur deux on tire, et là c'est hasardeux, il n'y a aucun moyen de prévoir où est-ce que le gardien va aller et même lui semble ne pas savoir ce qu'il fait. Une autre fois sur deux on joue le gardien, et ça revient au même: puisqu'on ne peut décider de sauter vers la droite ou la gauche que quand le joueur n'a pas tiré, on le fait au hasard. Vous verrez: si vous tentez de partir vers la droite alors que le joueur a tiré vers la droite, vous resterez au milieu, tout simplement parce que vous avez appuyé trop tard.
Street War Oh, rien de compliqué à comprendre là non plus. Dans une petite zone urbaine, plusieurs soldats, ou gangsters, ou que sais-je, se tirent dessus sans hésiter. Vous êtes l'un d'entre eux et vous devez les éliminer sans laisser les autres faire de même avec vous. Les cartes sont plutôt sympathiques, avec pas mal d'endroits pour se cacher.
Sub War Vous, contrôlant un imposant bateau, devez éliminer tous ces sous-marins ennemis sans histoire... Vous disposez de bombes lourdes qui tombent très lentement sous l'eau, tandis qu'eux disposent de mines et de torpilles, c'est plutôt déséquilibré il faut avouer. Les mines obligent souvent à rester coincé dans un coin de l'écran à attendre qu'elles explosent, les torpilles sont surprenantes au début mais tout a fait évitables. Il n'empêche que la lenteur de nos bombes frustre pas mal.
Block Game L'image doit vous rappeler quelque chose.
Alors évidemment, Block Game c'est un Tetris, mais en foutrement moins bien malheureusement. Les principaux détails fâcheux sont que bon, accélérer la descente n'accélère pas beaucoup mais surtout que s'il y a deux types de L-Block dans le jeu, il y a aussi deux couleurs de L-Blocks et les deux ne coïncident pas... Ce qui nous force à faire attention, disons que c'est bien d'une certaine manière pour garder notre attention.
Virus Killer C'est un Dr Mario sans Mario, que dire de plus? Ah, oui... Puisque mes couleurs déconnent totalement, j'ai du mal à distinguer le rose du orange et tout devient plus difficile d'un coup. C'était déjà un peu le cas en temps normal si je me souviens bien.
Labyrinth
Ouais bon désolé j'ai pas trop d'image, le jeu est trop sombre pour qu'on n'aperçoive quoi que ce soit sur les photos que j'ai prises.
Du grand classique, pour changer. Laché dans un labyrinthe dans le noir, vous devez arriver à la sortie sans toucher les fantômes qui hantent les lieux, et que vous pouvez détecter grâce à votre lampe de poche.
Bijou Prendre des blocs bleus et les déplacer sur des points bleus pour qu'ils deviennent tous dorés et que donc vous puissez passer à l'endroit suivant où vous devrez prendre des blocs bleus et les déplacer sur des points bleus pour qu'ils deviennent tous dorés et que donc vous puissez passer à l'endroit suivant où vous devrez prendre des blocs bleus et les déplacer sur des points bleus pour qu'ils deviennent tous dorés et que donc vous puissez passer à l'endroit suivant. Cependant, vous ne pouvez réellement que pousser les blocs bleus, et non pas les tirer, en outre vous pouvez annuler vos trois précédentes actions mais pas une de plus. Ça finit par devenir difficile. Par contre, vos déplacements sont leeeents, mon Dieu.
Ball PadÀ partir de là, on entre dans les dérivés de Pong. Ici, vous devez déplacer verticalement et horizontalement vos... enfin voilà quoi, pour révéler une image lorsque la balle passe devant. Les images deviennent de plus en plus grandes au fur et à mesure des niveaux. Et le jeu devient rageant lorsqu'il reste une petite case du dessin non remplie à cause de laquelle vous perdez toutes vos vies.
Block BatDu casse-briques avec des briques gélatineuses. Rien à ajouter
RacketSans doute un des jeux sur lesquels j'ai passé le plus de temps, je serais curieux de connaître le jeu d'origine, en admettant qu'il existe. Encore une fois, il s'agit d'enchaîner les niveaux en détruisant toutes les briques destructibles. Mais attention! Parfois, celles-ci sont protégées par des briques cadenassées, dont il faudra se débarrasser frappant la clé correspondant à la couleur de la brique gênante avec sa balle. D'autres fois, des briques tout simplement indestructibles viendront vous compliquer la tâche... D'où l'utilité de pouvoir régler l'orientation de la balle au moment de la lancer, pour atteindre des angles précis en prévoyant les rebonds sur les murs. Cependant, si la balle revient alors sur vous, vous perdez tout simplement une vie. Les niveaux sont suffisamment variés dans la disposition des blocs pour vouloir continuer la partie.
Bref, finalement tout ça c'est en majorité de la copie bourrée de défauts, et pourtant, à l'époque c'était une révolution d'avoir ça, l'extase, le sentiment d'être comblé. Mais j'ai fini, après tout ce temps, à avoir finalement quelque chose d'officiel, cette fois-ci. Ça:
Qu'est-ce que c'est? C'est une sorte de console Pokémon, qui marche toute seule (enfin avec des piles quand même). À l'époque où je ne pouvais pas avoir de DS parce que c'était trop cher ni de GBA parce que ça ne se trouvait plus - j'ignorais l'existence de l'occasion dans ce domaine-là - je voulais malgré tout avoir à tout prix mon jeu Pokémon. Et puis j'ai vu ça dans un magasin. J'ai proposé à des gens d'offrir ça en cadeau commun à un ami, en partie pour tester comment c'était
. Ça avait l'air suffisamment bien pour que le demande pour moi.
Le produit se composait d'une "console" ouvrable et de figurines de Pokémon. Comme dans Skylanders par exemple, il fallait poser le Pokémon sur un socle pour l'incarner réellement dans le jeu. Les caractéristiques du Pokémon se trouvaient à l'intérieur même de la figurine de manière à ce qu'on puisse l'utiliser avec un autre exemplaire du produit.
Alors le jeu finalement, qu'est-ce que c'est ? Eh bien ça ressemble beaucoup à du vrai Pokémon, mais sans carte et beaucoup plus moche. Évidemment, puisqu'on n'avait qu'un écran monochrome, sans rétroéclairage avec une définition minuscule. C'était suffisant pour lire les écritures et pour deviner la tête des Pokémon sur l'écran. Et en plus, on avait du vrai son ! On avait droit au thème principal de Pokémon au début, à des petits jingle avant de commencer un combat et à des sons variés pour les attaques et tout ça.
Puisqu'on n'avait pas de carte, on avait droit à un simple menu. À la fin de chaque combat, on pouvait soit choisir "Combat", et on commençait directement un combat contre un Pokémon sauvage ou contre un dresseur, soit choisir "Sac", où on pouvait ranger ses objets obtenus après un combat, soigner ses Pokémon, s'entraîner et d'autres choses que j'ai oublié.
Il y avait plusieurs "objectifs" dans le jeu. Ça reste assez flou dans ma tête. Je me souviens qu'il fallait battre je ne sais plus quelle team et je ne sais quels dresseurs, arriver à capturer Jirachi... Et, au bout d'un bon nombre de combats, on en arrivait aux légendaires. Ah ça oui, ils étaient durs, et si on en ratait un, on le ratait pour toujours à moins de recommencer une partie. Et quand on les battait tous... Soit il ne se passait rien, soit je n'ai jamais réussi à le faire.
Les combats étaient à peu près comme dans le jeu, au tour par tour. On avait à chaque fois le choix entre attaquer, prendre un objet, changer de Pokémon ou tenter de capturer celui en face de nous. Curieusement, les seuls Pokémons de la 4G du jeu sont mes figurines, autrement on ne rencontre que des dresseurs et des Pokémons issus de la 3G. La partie logicielle du jeu a sans doute été reprise d'un produit antérieur sortis entre les deux générations.
Je possédais trois Pokémons: Dialga, qui était inclus avec le produit, Palkia, acheté à part mais que j'ai eu avec, et Torterra, que j'ai acheté plus tard. Nos Pokémons sont évidemment évolutifs: ils gagnent en niveau, donc en attaque et en défense, et puis au fil du jeu, ils acquièrent de nouvelles attaques. Le problème, c'est qu'étant donné que, comme je l'ai dit, ces données sont stockées à l'intérieur des figurines, nos Pokémon sont toujours aussi puissants après avoir recommencé une partie... Et le jeu perd beaucoup d'intérêt.
Finalement, une fois que j'ai eu les consoles nécéssaires pour ça, j'ai abandonné l'idée de jouer à Pokémon. Bref, voilà, comme je l'ai dit, j'ai passé pas mal de temps à exploiter ce type de produits un peu bidons parce que je devais m'en contenter. C'est une facette de l'industrie du jeu vidéo qu'on n'évoque vraiment jamais, et... je comprends pourquoi, tout ça c'est comme les famiclones qui se vendent en fête foraine, des sous-versions de ce qui existe depuis longtemps. Il n'empêche que ce genre de choses se trouve encore partout, signe que des gens continuent de préférer acheter ça, et en partie que le jeu vidéo est un loisir franchement cher.