Après une longue pose de ma part, nous reprenons ce top. Pour la signification de l'indice précédent, il faut voir avec JMS
N°38: Silent Hill 2
Silent Hill, l'une des rares séries de Survival-horror qui arrive à rivaliser aux très médiatiques Resident Evil de Capcom depuis maintenant 10 ans. Une série phare de Konami dont le premier épisode est sorti en 1999 sur Playstation devenu culte et avec des épisodes récent plus mitigé dans leur qualité. On leur reproche notamment, comme à la plupart des nouveaux "Survival-horror", un manque de l'aspect survie (peu d'armes, munitions, vie) et horreur pour une priorité à l'action.
Silent Hill 2 ne fait pas parti de ceux là. Développé et édité par Konami pour la Playstation 2 en 2001, puis porté sur Xbox et PC entre autre. On incarne ici James Sunderland, dont la femme est morte il y a 3 ans, qui un jour reçoit une mystérieuse lettre de sa défunte femme. Elle lui demande de retourner dans la terrible ville de Silent Hill. Evidemment, il y ira tête baissé par amour pour apprendre la vérité.
La force du jeu vient principalement du scénario, de la psychologie vraiment très travaillé par rapport au premier épisode. Mais aussi grâce à son atmosphère tendu sublimé par des textures fines, des jeux d'ombres/lumières exceptionnels, les effets de brumes et surtout la rigidité du gameplay et la fameuse caméra fixe que l'on a perdu aujourd'hui.
En bref, l'un des meilleurs survival-horror encore très jouable aujourd'hui. Si vous voulez vous y essayer, il existe une collection HD des épisodes 2 et 3 sorti sur Xbox 360 et PS3.
Ah, la licence Star Wars. Une vrai machine à pognon grâce à de nombreux produits dérivés et le jeu vidéo n'y échappe pas. Heureusement, contrairement à de nombreux jeux à licence, les jeux Star Wars sont souvent de qualité. En cause, un studio renommé pour ses productions dont nous avons déjà longuement parlé: LucasArts. Studio fondé par Georges Lucas et racheté tout récemment par Disney qui s'occupe de la plupart des jeux de la licence. On peut même dire que LucasArts profite du phénomène puisque la moitié des jeux qu'ils produisent exploitent la licence Star Wars. Du premier Star Wars sorti en 1982 conçu pour borne d'arcade au fameux MMORPG Star Wars: The Old Republic sorti l'an dernier et avec un Star Wars 1313 prévu, on peut clairement dire que la recette à fait un petit bonhomme de chemin.
Star Wars TIE Fighter est un jeu de simulation de combats spatiaux sorti en 1994 et donc développé et édité par LucasArts pour PC et Mac. Il fait suite à Star Wars: X-Wing qui nous permettait de contrôler un chasseur X-Wing puisqu'on incarne ici un chasseur TIE (vous vous en doutiez ).
Vous êtes donc du côté obscure et vous devez éliminez la menace rebelle. Rien de particulièrement innovant mais marquant du fait de la licence: Une histoire prenante, une ambiance énorme, une durée de vie gigantesque et une bande son excellente font la différence. Aussi, il sublime le genre de la simulation par son gameplay prenant et ses graphismes en 3D (rare en 1994).
Que dire de ce final fantasy à ceux qui ne le connaissent pas ? Il a beau être chiffré 6ème il est le point d'orgue de la série si bien connue. Sa réalisation et son gameplay n'ont rien à envier à tout autre rpg. Car la force de ce titre, c'est les souvenirs qu'ils nous laissent. Son histoire est belle, travaillée et terriblement intrigante. La ou on a tendance à dire pour tout et pour tout que c'est la simplicité qui prime, Final Fantasy 6 se permet d'étouffer cela avec maestria.
L'univers de ce 6ème épisode est blindée de rebondissements et d'humour agréable presque noir par moment. Ici pas question de courir après le méchant (désolé ff7) mais plutôt "d’enquêter" sur le retour d'une force considérée comme une légende dans le jeu, la magie. Le personnage "principal" (plus bas pour comprendre les guillemets), Terra Branford est une descendante des espers, d'anciennes créatures magiques désormais presque disparus.
Terra possède donc un grand potentiel que le scénario nous délivrera au compte goutte pour notre plus grand bonheur. Mais bien sur le scénario ne limite pas qu'à ça, le monde de Terra s'est reconstruit depuis une grande guerre il y a mille an de cela. Un empire a été fondé sur une technologie grandissante mais inégalitaire. Les pauvres gens sont quasiment poussés à l'esclavage dans des maisons qui ne savent plus tenir en place. L'un des grands paris de ce jeu est le nombre de personnage que l'on incarne. On pourra faire une analogie évidente avec les grands bouquins d’héroïque/fantasy qui savent mener leur scénario sous plusieurs angles de vue. Final Fantasy 6 nous propose donc souvent de changer de lieu et de personnages. Cela peu paraître sans grande importance ; et bien ce n'est pas le cas. Si on parle de rebondissements courant dans ce jeu c'est notamment grâce à cette maîtrise des groupes de personnages en différents endroits. L'histoire en revient imprévisible !
A cela s'ajoute le charisme indéniable des petites têtes que l'on contrôle, les personnages sont diversifiés et on se surprendra en cours de jeu de les voir partir en cours de route, que ce soit par leur mort ou pas. Avec une quinzaine de personnages à contrôler les intriques se payent le luxes d'être nombreuses. La ou final fantasy 6 essai, il réussi. Ces allés/retour entre les différents protagonistes posent aussi une bien étrange notion sur le caractère "principal" de certains d'entre eux. Chaque personnages a un but aussi important que ses camarades. Terra se révèle finalement plus comme un objectif commun plutôt que comme un personnage principale.
Ce cocktail de protagoniste enrichi l'expèrience du jeu jusqu'au gameplay car chaque personnage possédera ses propres options et commandes. Ce qui appuis encore plus leur charisme. En dehors de ça les combats du jeu se démarquent par des dialogues en pleins combats et des boss possédant leur propre gameplay !
On finira sur un point essentiel. Le méchant, Kefka, un magicien rendu fou par ses expériences sur la magie dite perdue. Toutefois ce qui fait le charme de cet antagoniste c'est son comportement. Ici, pas de type hyper stylé avec une épée de 3 mètres qui sort des flammes. Non. Un clown qui respire le pouvoir et le dégoût. Kefka est un monstre omnipotent qui joue avec les hommes comme s'il était un Dieu ; et au vu de ce qu'il parvient à faire, c'est un Dieu.
Nous y voila, Final Fantasy 6 est un monument qui mérite d'être dans ce classement.
Voici la cinématique d'intro du remaque playstation (2002)
Spoiler:
Et le Thème de Terra repris sur Dissidia qui a un petit quelque chose de poignant.
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et l'indice sur le prochain jeu ;)
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Dernière édition par Deiv le Ven 15 Fév 2013, 21:02, édité 1 fois